André Manoukian – Apatride
Cette manifestation culturelle met en avant des passerelles musicales entre l’Arménie et la France, mêlant jazz, musique classique, moderne et traditionnelle.
Les mots de l’artiste : “L’Orient, mes grands-parents en furent chassés. Longtemps je fus allergique à ses excès, son sucre, sa passion.
Jusqu’aux retrouvailles, autour d’un piano : “Pourriez-vous me jouer quelque chose d’arménien ?”…
Une vague mélodie de ma grand-mère égrenée d’un doigt hésitant… “On dirait du Satie…”
Et me voilà parcourant de nouveaux territoires sonores, armé de tambours sacrés Iraniens, d’un violoncelliste, d’une chanteuse Syrienne, d’un duduk Arménien, repoussant les frontières mentales pour dessiner les contours d’un paradis perdu, entre Vienne et Samarcande, à la recherche d’éclats de spleen, pour retrouver, le temps d’un concert, l’âme de mes ancêtres”.
En première partie : Toumanian Mek
L’ensemble Toumanian Mek a pour objectif la promotion de la musique arménienne et plus particulièrement le répertoire du quatuor à cordes, encore trop peu connu en Occident. Son nom fait référence à un des plus grands écrivains arméniens, Hovhannès Toumanian.
David Haroutunian, violoniste et fondateur de ce groupe, est né au numéro 1 (qui se dit Mek en arménien) de la rue Toumanian, à Erevan. Le nom Toumanian Mek est donc un double hommage.
Composé de chambristes réputés, l’ensemble a concocté son répertoire en puisant dans les origines de la musique folklorique arménienne, et dans les arrangements de pièces plus connues de Khatchatourian.